Méthode cascade : la gestion de projets en phases séquentielles

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Méthode cascade : la gestion de projets en phases séquentielles

La méthode cascade, ou waterfall en anglais, est une méthodologie traditionnelle de gestion de projets qui est adaptée aux projets dont le processus est linéaire. Ainsi, la structure du projet s’organise en plusieurs phases distinctes et interdépendantes qui doivent nécessairement se succéder et qui ne se répètent pas.

En effet, une séquence doit être achevée et validée avant de pouvoir démarrer la suivante. La représentation graphique (diagramme de Gantt) de cet enchaînement séquentiel linéaire, et sans rétroaction possible, rappelle métaphoriquement le flux ininterrompu d’une cascade, d’où son nom.

Ses points forts : la planification intégrale du projet avant son démarrage et la documentation exhaustive tout au long de son déroulement.

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Pour vous aider à bien comprendre la méthodologie de gestion de projets en cascade, retrouvez en détails son fonctionnement, ses phases clés ainsi que ses principaux avantages et ses principaux inconvénients ci-dessous.

Méthode cascade : définition et fonctionnement

La méthode cascade, ou waterfall en anglais, est une méthodologie de gestion de projets dite linéaire séquentielle, car elle découpe le projet en plusieurs étapes distinctes, successives et tributaires les unes des autres. En effet, une étape ne peut commencer que lorsque la précédente est terminée et approuvée.

Le cycle de vie d’un projet en cascade comprend sept phases : planification, analyse, conception, mise en œuvre, tests, déploiement et maintenance.

Modèle en cascade : sept phases clés

Phase une : planification

En amont du projet, vous trouverez la phase de planification et de définition des besoins et exigences de toutes les parties prenantes au projet.

Il s’agit de la phase qui prend le plus de temps, car vous ainsi que l’ensemble de votre équipe réalisez un plan du projet détaillant chaque phase et spécifiant notamment les ressources employées.

À l’issue de cette phase est conçu un document appelé « document des exigences du projet » qui récapitule donc :

Phase deux : analyse

Dans la phase d’analyse, comme son nom l’indique, vous analysez la liste des exigences et des besoins précédemment spécifiés afin d’élaborer un cahier des charges. Ce dernier définit les spécifications fonctionnelles du projet.

Phase trois : conception

Au stade de la conception du projet, vous concevez le modèle d’un produit en considérant l’analyse produite lors de l’étape deux. L’équipe de conception est alors amenée à préciser les spécifications fonctionnelles définies précédemment. Par exemple, dans le cadre du développement d’un logiciel, elle détaille le matériel à utiliser, les langages de programmation à choisir, etc. La réalisation d’un prototype est possible au cours de cette phase.

Phase quatre : mise en œuvre

Ici, c’est à l’équipe de développeurs de jouer en passant à la réalisation concrète du produit. Pour ce faire, elle exploite à la fois le document des exigences établi lors de la phase une et les spécifications détaillées lors des phases deux et trois.

Dans le cadre du développement logiciel, on parle communément de codage ou de programmation.

Phase cinq : tests

Le processus de développement du projet se poursuit avec la phase de révision. L’équipe de contrôle qualité teste alors le produit pour vérifier, puis valider sa conformité aux exigences initiales.

Plus précisément, les testeurs sont à la recherche d’éventuelles erreurs devant être corrigées avant le déploiement du produit, et effectuent les remaniements nécessaires pour les résoudre. Ensuite, ils doivent rapporter par écrit tous les problèmes rencontrés ainsi que les solutions trouvées. Cela permet aux développeurs de se référer à cette documentation s’ils sont confrontés à des problèmes similaires à l’avenir.

Phase six : déploiement

Il s’agit de l’étape où le produit est enfin mis en service auprès de l’utilisateur final ou livré auprès du client final.

On parle aussi de lancement du produit ou de livraison des livrables.

Phase sept : maintenance

En aval du projet, il est possible que vous deviez effectuer des réparations ou des améliorations du produit. C’est pourquoi une phase de maintenance s’avère essentielle tout au long de la vie d’un produit.

Gestion de projets en cascade : trois principaux avantages

Avantage un : planification structurée

Grâce à la méthode waterfall, vous réalisez un ensemble d’étapes prédéfinies en amont et dans un ordre strict.

Avantage deux : documentation détaillée

Dans le cadre d’une gestion de projet en cascade, vous alimentez chaque étape d’informations détaillées. Ainsi, votre équipe dispose d’une documentation solide pour revenir à tout moment sur certaines parties du processus. Cela facilite également la standardisation des processus utiles aux nouveaux membres ou aux projets du même type.

Avantage trois : suivi facile

Le diagramme de Gantt est l’outil de prédilection pour présenter toute gestion de projets en cascade. Grâce à la barre de chronologie, vous visualisez facilement la progression de votre projet et repérez clairement l’étape en cours de réalisation.

Gestion de projets waterfall : trois principaux inconvénients

Inconvénient un : pas de place aux imprévus

La linéarité caractéristique de la méthode cascade ne fait pas bon ménage avec le caractère imprévisible des retards et des obstacles. De ce fait, tout retard ou obstacle (par exemple, la non-réception d’une pièce de fabrication dans les délais) qui survient peut décaler le calendrier, voire mettre en pause l’ensemble du projet.

Inconvénient deux : retours en arrière impossibles

Intrinsèquement linéaire, la structuration des phases est source de rigidité dans l’organisation des activités. Ce manque de flexibilité ne laisse donc pas la place aux modifications ou aux mises à jour (dynamique du marché, attentes du client, etc.) qui n’ont pas été planifiées avant le commencement du projet.

Inconvénient trois : contrôle qualité tardif

Dans ce type de méthodologie, la phase de tests n’a lieu qu’à la fin du projet, soit une fois le produit conçu. Cela ne permet pas de corriger tout défaut majeur présent dès le départ, mais constaté en aval, ou encore d’ajuster toute sous-estimation des exigences ou des besoins.

En résumé

Le modèle de développement de projets en cascade est particulièrement adapté aux projets dont l’objectif final est bien ciblé dès le départ, dont les exigences sont stables et dont vous maîtrisez parfaitement la mise en place.

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