
Les 7 pires excuses pour ne pas saisir les temps (et comment y répondre)

Saisir ses temps, ce n’est jamais la priorité numéro un. Alors forcément, il y a toujours de bonnes raisons de ne pas le faire. Pas par mauvaise volonté, mais parce que dans le flot du quotidien, cette tâche passe souvent à la trappe.
Et soyons honnêtes, certaines excuses reviennent plus souvent que d’autres. Mais derrière ces petites résistances, il y a toujours un vrai sujet : manque de temps, crainte d’être fliqué, ou juste l’impression que ça ne sert à rien.
Plutôt que de forcer la main, mieux vaut comprendre les raisons de cette résistance et adapter son discours.
Dans cet article, on parle des 7 excuses les plus fréquentes et comment y répondre de manière constructive ! 🏄
1. “Je n’ai pas le temps de saisir mes heures.”
L’objectif de la saisie des temps est de vous permettre d’optimiser votre organisation et vos coûts. Mais dans l’esprit de certains, c’est une tâche administrative supplémentaire, sans valeur immédiate, qui grignote un temps précieux.
Comment répondre ?
Plutôt que d’imposer, montrez que la saisie des temps peut être rapide et bénéfique. Faites une démonstration concrète : en moins d’une minute, tout peut être rempli.
Mettez en place des rappels automatisés et proposez d’intégrer cette tâche à un rituel quotidien : avant de fermer son ordi, en fin de semaine, etc. Et si quelqu’un est vraiment sous l’eau, voyez comment réduire d’autres tâches peu utiles pour libérer ce petit moment.
2. “Je ne vois pas l’intérêt de saisir mon temps.”
Sans explication claire, le suivi des temps peut être perçu comme un contrôle sans bénéfice direct. Si l’équipe ne voit pas comment ces données sont utilisées, elle ne s’y investira pas.
Comment répondre ?
Expliquez de manière transparente l’impact du suivi des temps : meilleure répartition de la charge de travail, visibilité sur les projets en cours, prévention des surcharges et des heures supplémentaires non payées…
Essayez de donner à votre équipe des exemples concrets : “Grâce aux saisies des temps, on a pu détecter que tel projet nous prenait 30 % de temps en plus que prévu, et ajuster nos devis en conséquence.” Si l’équipe voit un bénéfice direct, elle adhérera plus facilement.
3. “C’est trop compliqué, je m’y perds.”
Un outil mal adapté ou une mauvaise présentation du processus peut générer une appréhension.
Comment répondre ?
Simplifiez au maximum : moins de catégories, des processus intuitifs, et un accès rapide.
Il faut accompagner les équipes avec une formation express voire une courte vidéo tutorielle. Recueillez les retours et ajustez l’outil en fonction des vrais raisons du décrochage. Et en cas de besoin, proposez une assistance initiale pour accompagner la prise en main !
4. “Je suis en mode multitâche, je ne peux pas suivre précisément.”
Certains profils passent d’une tâche à l’autre sans interruption. Ils n’ont pas l’impression de fonctionner avec des blocs de temps bien définis.
Comment répondre ?
Ici, vous pouvez encourager des saisies globales en fin de journée ou de semaine, plutôt que d’exiger un suivi en temps réel. Un bon compromis peut être un suivi par grandes phases de travail plutôt que par tâches détaillées.
Proposez des outils qui facilitent cette saisie, comme des raccourcis ou des intégrations avec les outils déjà utilisés.
5. “Je travaille à l’intuition, je n’ai pas envie d’être bridé.”
Certains créatifs ou experts techniques par exemple craignent que le suivi des temps rigidifie leur façon de travailler.
Comment répondre ?
Rassurez votre équipe : le but n’est pas de rigidifier leur travail, mais de mieux comprendre l’effort réel nécessaire pour chaque mission. Valorisez les bénéfices : “En enregistrant tes temps, on peut mieux évaluer nos marges et éviter les pressions de dernière minute…”
Vous pouvez également proposer des méthodes souples : un suivi par grandes périodes plutôt que des entrées détaillées.
6. “Mon temps est déjà compté ailleurs (clients, projets…).”
Certains estiment que leur travail est déjà suivi via d’autres outils (facturation client, tâches projet). Ils ne voient pas l’intérêt d’une double saisie.
Comment répondre ?
Expliquez leur la différence entre le suivi de facturation (qui concerne les clients) et le suivi interne (qui aide à mieux organiser les équipes et anticiper les charges). Proposez des intégrations avec les outils qu’ils utilisent déjà et automatisez autant que possible la récupération des données pour minimiser l’effort.
7. “On va juste utiliser ces données pour nous surveiller.”
Si le suivi est perçu comme un outil de flicage, la résistance sera immédiate.
Insistez sur le fait que l’objectif est d’améliorer la répartition des charges, pas de surveiller individuellement. Il faut mettre en avant les bénéfices pour eux : protection contre les surcharges, reconnaissance du temps réellement investi.
Pensez aussi à engager la discussion : “Comment pouvons-nous rendre ce suivi utile pour vous aussi ?” Si l’équipe sent qu’elle a un rôle actif dans l’adaptation de l’outil, elle sera plus encline à jouer le jeu.

Plutôt que d’imposer le suivi du temps de manière autoritaire, il est plus efficace d’adapter son discours et son approche en fonction des résistances rencontrées.
L’écoute, la transparence et la simplification des processus permettent de lever bien des blocages. En montrant l’impact positif sur l’organisation et en impliquant les équipes dans l’amélioration du suivi, on transforme une contrainte en un levier d’optimisation pour tous !
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