Les 10 commandements du chef de projet

C’est après des années d’expérience, de pratique, de recherche et de charrettes, que nous avons trouvé enfoui dans le désert la deadline perdue, les tablettes de la loi du chef de projet.
Les 10 commandements du Chef de projet tu suivras

Que vous gérez des projets quotidiennement, que vous soyez nouveau dans le métier ou que vous encadrez des chefs de projet, nous vous dévoilons ce savoir millénaire qui vous guidera dans ce métier complexe qu’est la chefferie de projet.

🤚 Cet écrit vous respecterez.

1. Votre client et son métier vous découvrirez

À chaque client et projet son univers ! Comprendre les besoins de votre client et les enjeux de son métier sont des concepts clés à maîtriser pour apporter une réponse adaptée à ses problématiques.

Cela vous aidera également à garder un focus durant la réalisation du projet pour avoir toujours en ligne de vue les spécificités du secteur pour lequel vous travaillez.

Concrètement, on ne s’adresse pas de la même manière à un artisan, un étudiant ou un avocat. Ils n’utilisent pas non plus les mêmes outils ou canaux de communication. Cela peut impliquer la mise en place d’une veille thématique par client, ou tout simplement des sessions d’échanges régulières avec eux pour qu’ils te mettent au parfum.

En plus vous verrez c’est un super moyen pour détecter des opportunités business et passer pour un pro !

2. Des questions vous poserez

Que cela soit avec vos clients, vos équipes ou vos prestataires, en phase de brief ou de bilan de fin de projet, votre meilleure arme, c’est les questions ! Votre mission : ne garder aucun point flou pour sécuriser tous les risques projet, n’oubliez pas, c’est vous le garant du projet et de sa bonne conduite.

3. Le tiers de confiance vous serez

Pour nouer une relation saine avec votre client, l’astuce c’est de se positionner en “tiers de confiance”.

🙄 Ça veut dire quoi ?

Que vous devez vous positionner comme la référence et la source d’information ou d’action sûre et fiable pour votre client.

🧐 Comment savez-vous que vous êtes devenu un tiers de confiance ?

Quand votre client vous demande votre avis sur un projet qu’il ne vous a pas (encore) confié.

À ce moment-là, vous pouvez vous dire que vous avez la classe ! 😎

4. Dire non vous saurez

Même si le client est roi, il faut parfois (souvent ?) savoir lui dire non. Ce n’est pas parce qu’il veut une page facebook que c’est réellement la bonne solution à adopter. Dire non au client c’est s’assurer de garder le projet sous contrôle, que les solutions choisies sont adaptées à son besoin et à sa cible.

C’est aussi se protéger contre des mauvais résultats en fin de projet, ou de reproche de la part de ton client. Croyez nous, ça fait du bien d’entendre “merci de m’avoir dit non cette fois là, vous nous avez évité une belle bourde !”

🐻 L’astuce Gryzzly : un “non” ça passe toujours mieux après un “oui mais”…

5. Vos livrables projets, vous soignerez

C’est tout bête mais faire de beaux devis ou de belles présentations Powerpoint, cela joue réellement sur leur acceptation. Que ce soit sur la forme ou sur le fond, au mieux vous soignerez vos livrables projets (devis, planning, recos, etc), au plus ils seront compris et acceptés.

Quand vos collègues vous nomment Ninja Power point, ou Master Excel, vous êtes dans le bon sens, continuez.

6. La communication vous soignerez

On l’a déjà dit, il ne doit pas y avoir de flou dans un projet : c’est la porte ouverte aux dérapages, aux budgets qui explosent et aux deadlines que l’on dépasse. Une communication régulière et transparente avec tous les acteurs du projet est la clé pour avoir des rouages bien graissés, et un projet qui roule. Il n’y a rien de pire que de cacher à ton client que le projet est en retard d’un mois.

Expliquer les tenants et les aboutissants dès que l’on détecte un risque projet est la meilleure manière de trouver des solutions qui conviennent aux différentes parties prenantes.

Un client sera beaucoup plus apte à t’accorder une rallonge budgétaire s’il sait pourquoi et s’il est préparé mentalement.

7. Le garant de la qualité des projets vous serez

Si parfois vous avez l’impression d’être entre le marteau et l’enclume, ne vous en faites pas c’est tout à fait normal ! Malheureusement c’est votre rôle et c’est à vous de faire en sorte que les contraintes du projet s’alignent aussi bien que les planètes un jour de solstice d’été. Et si raté il y a, même si c’est la faute de votre presta, c’est sur vous que ça retombera. Mais si le projet se passe à merveille ce sera vous le roi !

8. Vos prix et vos devis vous défendrez

Le bon prix d’un projet est toujours le prix maximum qu’est prêt à payer un client pour la prestation fournie. Si le prix n’est pas négocié par le client, demandez-vous si votre prix n’était pas trop bas. En revanche si le client rechigne sur le prix, à vous de savoir pourquoi et de défendre votre prix.

À ce moment vous avez 3 choix :

  1. Réduire le scope du projet pour correspondre au budget de votre client

  2. Consulter vos prestataires ou votre équipe pour voir si certains points peuvent être réalisés plus rapidement en ajustant la qualité de la prestation, et réduire les coûts. Attention : le client doit être informé que vous passerez moins de temps sur certaines tâches et que la qualité du rendu pourra être moindre. Il ne pourra pas faire la fine bouche !

  3. Proposer au client une remise exceptionnelle qui DOIT apparaître sur votre proposition commerciale. Il ne faut surtout pas enlever des lignes budgétaires ou réduire le nombre de jours vendus artificiellement si le scope du projet reste le même. Faire apparaître la remise tout en conservant le même cadre projet permet de faire comprendre au client que la qualité de la prestation restera la même et que vous lui faite un geste commercial. Qui ne l’oublions pas, doit rester exceptionnel.

9. De la rentabilité de ses dossiers vous assurez

Une fois votre projet vendu et sur les rails, être garant de la qualité du projet, c’est aussi vous assurer que vous rentrez dans vos frais et que vous respectez la marge cible par projet.

Pour ce faire il est essentiel de s’assurer suivre les temps de travail de vos équipes ainsi que le montant de vos achats associés au projet (prestataires, achat d’arts, licences, etc). Faire ce suivi régulièrement vous permettra d’anticiper les dépassements, prévenir votre client en amont et négocier des rallonges budgétaires au bon moment.

Il est également essentiel de faire un bilan en fin de projet, cela vous permettra de voir comment vous pouvez ajuster vos prochains chiffrages sur des projets similaires. C’est ce qu’on appel l’effet d’expérience 😉

Ne l’oubliez pas, c’est pour ça qu’on a créé Gryzzly !

10. Votre portefeuille client vous développerez

Comme le chef de projet est celui qui est le plus en contact avec le client, c’est lui qui est le mieux placé pour détecter les opportunités clients et les faire remonter à son directeur client ou à l’équipe commerciale. C’est ce qu’on attend d’un bon CP et votre client sera toujours ravi si vous anticipez ses besoins et que vous arrivez vers lui avec des propositions cadrées et adaptées. Cela vous permettra de garder l’avantage face à la concurrence et vous évitera que le client aille voir ailleurs alors que vous pouvez répondre à son besoin !

Barres de progression - Gryzzly

👉 Alors ? On a les mêmes commandements ?

N’hésitez pas à nous partager votre expérience on sera ravis d’échanger avec vous !

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